Re-Deeming the Past: Personal and Cultural Memory in Greek-Australian Poets
Résumé
Cet article explore le thème de la mémoire-personnelle et collective - dans l'œuvre de trois poètes grecs-australiens: Dimicris Tsaloumas, Antigone Kefala et Yota Krili qui ont émigré aux antipodes dans les années 50, ont écrit en anglais, et ont tracé plus largement leur marque dans la littérature anglophone. Ces trois auteurs sont analysés en relation avec leur dialogue imaginé avec le passé qu'ils achèvent en «Construisant» plutôt qu'en se remémorant simplement leur passé. La diaspora comme espace de dislocation procure une place privilégiée d'où ils peuvent négocier ou dérouler les complexités du passé, qui «est une série des passés remémorés et imaginés, chacun dans un état constant d'argument et de flous comme: des passés privés, des passés familiaux, des histoires, des traditions culturelles». Tous ces auteurs, de différentes façons, sont très conscients de l'importance de la mémoire en tant qu'instrument qui leur donne la possibilité de se remémorer le passé. Le sens de la perte dans leurs écrits est profondément rédempteur, et comme nous l'avons déjà observé, «c'est précisément dans ce qui est remémoré de temps en temps par la mémoire» que leurs forces majeures se situent. Dans le travail de Tsaloumas, Kefala et Krili, nous reconnaissons que cette différence, le positionnement des Grecs en tant qu'«autres» du fait de leur appartenance aux Grecs de la diaspora en Australie, leur offre l'opportunité de voir avec un autre œil, avec la vision double, qu'on attribue à l'immigrant.