The Theatre of Identity: Changing Survival Mechanisms of Diasporic Hellenism in South Africa Through Apartheid to the Present Day
Résumé
Une analyse de l’expérience théâtrale de la diaspora grecque en Afrique du Sud révèle l’influence du théâtre grec classique. Parallèlement aux églises communautaires grecques avec leurs salles pour la célébration des mariages et des salles de spectacles, les associations grecques, luttant pour le maintien de leur identité dans un pays étranger, ont produit des pièces de théâtre et ont organisé des festivals de danse. Durant les années d’Apartheid, les Grecs étaient perçus de façon stereotypée comme des immigrants impliqués dans les cafés du coin. Dans la nouvelle Afrique du Sud, la contribution des groupes minoritaires, dans des domaines allant du légal au medical est reconnue; et en termes artistiques, le théâtre de la diaspora grecque moderne réflète de façon croissante les angoisses partagées de la société. Dans cet article l’intérêt pour le théâtre grec n’était et n’est pas confiné aux premiers immigrants et aux générations subsequentes. Nelson Mandela, inspiré par Sophocle, a monté sur scène l’interrogatoire d’Antigone par le Roi Creon, avec des camarades de prison, durant son incarcération sur l’île Robben. L’auteur dramatique Athol Fugard a immortalisé cet événement dans les pièces The Island et Demetos, en décrivant les tragiques réalités des masses dans des sociétés non démocratiques. J. M. Coetzee, récipiendaire du Prix Nobel de la littérature, a présenté la corruption dans la pièce Waiting for the Barbarians. Plus récemment, Plutus d’Aristophane, retravaillée par la seule école grecque du jour du pays, a résonné avec les défis actuels auxquels font face tous les Sud-Africains.