Cyprus: A Case Study on how to Get an Economy into Recession and Keep it in the Muddle
Résumé
Les économies efficaces et bien gérées bénéficient autant de la confiance et du respect des citoyens, que des milieux d’affaires locaux et internationaux, des investisseurs et de tous les autres. Les économies mal gérées souffrent du manque de confiance qui les maintient dans un bourbier et dans la confusion pendant de longues périodes avant de connaître la relance. Il n’est pas facile de retrouver la confiance une fois perdue. Il faut des années pour bâtir la confiance et seulement quelques jours pour la perdre. Un événement majeur, comme l’effondrement du système bancaire, peut littéralement détruire la confiance. Mais les événements catastrophiques ne se produisent pas tous seuls. Il y a d’innombrables mauvaises décisions et des années de mauvaise gestion économique avant qu’une catastrophe ne se produise. Les planificateurs économiques efficaces considèrent l’économie comme un système unifié plutôt qu’un ensemble de fonctions et d’industries individuelles et indépendantes. Une gestion de qualité n’est pas intéressée par des décisions ad hoc, mais plutôt par des décisions qui font partie d’un plan bien pensé. Les économies saines produisent des biens et des services de qualité et parviennent à les exporter parce qu’ils sont compétitifs. Les économies non compétitives ont peu de valeurs à exporter et se contentent, entre autres, de voir des terrains changer de mains à plusieurs reprises, avec l’illusion que “tout le monde gagne de l’argent.” Comment tout le monde peut- il faire de l’argent? Les économies saines sont basées sur des faits concrets et authentiques tandis que les économies non sérieuses s’appuient sur des discours farfelus et une vision à court-terme. En examinant l’économie chypriote, l’auteur conclut qu’il a fallu 30 ans de mauvaises décisions (qui ont bénéficié aux intérêts étroits et particuliers de certains groupes et individus) pour mettre l’économie à genoux et en même temps ruiner la confiance globale. Il faudra un miracle pour inverser cette situation parce que la confiance est un concept multifactoriel, qu’il n’est pas facile de reconstruire une fois perdue. Les relations publiques, les paroles en l’air, les visions à court-terme ne peuvent pas restaurer la confiance perdue. La reprise de confiance fait appel à l’autocritique, dans le cas de prises de mauvaises décisions, aux remords sincère, au changement de mentalité et à l’abandon des comportements catastrophiques. La confiance peut être restaurée avec l’adoption d’un comportement honnête, sérieux et authentique et une action efficace et crédible.