Towards a Socialist Reform in the Greek Educational System? (a situational approach)
Résumé
Une revue historique des plus grandes réformes du système grec de l’éducation pendant les derniers soixante-dix ans nous montre que la stabilité fut une des caractéristiques depuis son établissement en 1830. Les réformes rencontrèrent une forte opposition ou bien elles furent interrompues par les forces réactionnaires qui ont presque exclusivement gouverné la Grèce. Quelques mesures libérales introduites dans le système n’ont jamais eu la chance de devenir des réformes progressistes. Le «Phénomène» PASOK quia réuni une coalition des forces anti-conservatrices de la société grecque aux élections de 1981 en se basant sur leur soif pour Allaghi (changement), avait promis de changer radicalement la philosophie et la structure du système de l’éducation grecque. Cependant, les facteurs qui ont contribué à la stabilité du système aussi bien que l’économie stagnante du pays ne laissent pas de grandes possibilités de changements essentiels malgré les discours réformistes des gens de PASOK et de son leader «charismatique» Andréas Papandréou. AUSSI longtemps que les structures sociales et économiques de la société grecque restent essentiellement inchangées, il n’est pas possible d’espérer des transformations en profondeur et de nature socialiste dans le domaine de l’éducation. Plus d’un an de gouvernement de PASOK a montré qu’il s’agit sans aucun doute d’une meilleure administration par rapport aux gouvernements précédents, mais loin d’une administration socialiste, tant sur le plan interne que sur le plan externe. Les quelques changements introduits ne semblent pas mettre en cause la longue tradition de stabilité des structures de la société grecque. Le cas de l’éducation est un exemple caractéristique de ce point de vue.