Foreign Policy and Ethnic Tensions in FYROM after the Greek-Skopje Interim Agreement

Auteurs

  • Spyridon Sfetas Aristotle University of Thessaloniki

Résumé

Cet article se penche sur l’Accord intérimaire survenu entre la Grèce et Skopje. Il montre que celui-ci a apporté une amélioration substantielle des relations bilatérales de ces deux pays et a accentué la coopération interbalkanique. Ceci a eu pour effet de faciliter l’intégration européenne de l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM). Ainsi, malgré le contentieux entourant la dénomination de cette petite république, les relations Grèce-Skopje demeurent excellentes.

Étant membre de l’OTAN et de l’Union européenne, la Grèce, pays économiquement développé, est bien placé pour aider l’ARYM à redresser son économie. Contrairement à la Bulgarie et la Serbie, la Grèce ne constitue pas une menace à l’identité slavomacédonienne, créée après 1944 pour contrecarrer les visées serbes et bulgares, en autant que l’ARYM n’ait pas de revendications territoriales sur la Grèce et qu’elle n’enfreigne pas l’héritage culturel hellénique.

Enfin, le facteur albanais constitue une force déstabilisante pour l’ARYM, ce qui la rapproche d’Athènes, d’autant plus que la Grèce pratique dans cette région une politique de sécurité et de stabilité.

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Publiée

1999-06-04

Comment citer

Sfetas, S. (1999). Foreign Policy and Ethnic Tensions in FYROM after the Greek-Skopje Interim Agreement. Études helléniques / Hellenic Studies, 7(1), 33–61. Consulté à l’adresse https://ejournals.lib.uoc.gr/hellst/article/view/1355