Self-Identification in Literature: the Case of Writers of Greek Cypriot Descent in Australia
Résumé
Les Chypriotes Grecs en Australie constituent un sous-ensemble de la diaspora hellénique. La migration des Chypriotes en Australie est relativement récente en comparaison avec celle des autres Grecs. Leur plus grand nombre a émigré pendant les années 1960 et surtout après l’invasion turque en 1974. La plupart des écrivains Greco-Chypriotes sont, donc, nés à Chypre et leurs liens avec leur pays natal sont très forts. Le problème politique non résolu renforce ces liens. Cet article examine la façon par laquelle les écrivains Greco-Chypriotes s’identifient avec la Grèce, Chypre et l’Australie en tant que lieux et cultures. Les écrivains se distinguent ainsi en trois larges catégories à partir de la langue qu’ils utilisent (anglais, grec ou grec et anglais). L’usage de la langue est une indication du degré de leur liaison à un certain lieu. Cela ne veut pas dire que la langue est le facteur le plus important de leur identification. Les écrivains anglophones (et quelques-uns des écrivains bilingues), par exemple, sont attachés aux deux cultures et cela crée une tension ou même un conflit qui est évident dans leur travail, quoique les hellénophones sont plus à l’aise avec leur identité hellénique. Ils éprouvent une nostalgie pour Chypre et ils essaient, d’une façon pénible, de recréer ou de reconstruire le lieu et sa culture. Pour tous les écrivains, la Grèce et l’hellénisme deviennent un monde conceptuel. C’est évident que l’identification est un processus, une recherche pour s’identifier qui n’est jamais statique mais qui est, par contre, toujours fluide.