Hellenic Drama ‘down-and-under’: a Tradition for a DIS-placed World in Search of its Myth
Résumé
La contemporanéité du drame hellénique dans le monde trouve ses racines dans la perception que ‘la tradition’ dans l’art du théâtre est une tradition d’évolution. En effet, le drame hellénique recrée les icônes de notre lutte idéologique perpéperuelle contre des malheurs auto affligés en réformant sciemment les dramatis personae quintessentiellementhelléniques et les font réfléchir profondément à la subjectivité diachronique de nos perceptions de notre humanité. Ce besoin, toujours contemporain de scruter notre tradition théâtrale, est devenu le point de concentration de nombreux praticiens d’art dramatique qui ré-évaluent nos perceptions de notre monde par les représentations théâtrales, soulevant de cette manière la question de responsabilité dans la pratique du théâtre en re-examinationce qu’est une ‘expérience théâtrale’ pour nos spectateurs contemporains transmodernes traversant les modalités. Depuis 1994 la section d’Études helléniques de l’université de Flinders à Adelaïde, Australie, a nourri la recherche et l’étude de la culture du théâtrehellénique et de son évolution avec l’aide du collectif théâtral Fragments, dont le but est l’exploration des dimensions dramatiques du théâtral Fragments, dont le but est l’exploration des dimensions dramatiques du théâtre hellénique (tragédies ainsi que comédies) par la kinésiologie et le rituel en-corporel. Le collectif fournit un ‘espace’ d’échanges d’idées où les performants peuvent puiser dans les énergies de leurs expériences biculturelles et bilingues, aussi bien personnelles que collectives, qui sont (dé) placées et diasporiques en nature.
Le projet en cours de ce collectif – An eveningwithhellenictheatre:Elektras / Klytemnesstras, Matching Lysistrata – explore les notions d’(in)justice dans le contexte de la lutte matriarcale – patriarcale pour la dominance et le pouvoir en se basant sur des fragments de textes de Aischylos, Sophocles, Euripides, Marguerite Yourcenar, Heiner Muller, Aristophane et Ionesco.
