NOTE DE LA RÉDACTION

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Περίληψη

L a recherche dans le domaine des sciences sociales n'a jamais connu de développement sérieux en Grèce; même aujourd'hui, c'est un domaine sous-développé auquel on accorde peu d'importance. Il y a plusieurs raisons qui expliquent ce phénomène, mais l'explication principale réside dans le fait que les élites conservatrices qui sont depuis l'indépendance aux commandes de la société grecque ont toujours banni les sciences sociales, les considérant comme subversives. Ce n'est pas un hasard s'il n'existe pas au sein des universités grecques de département ou de faculté de sociologie, de psychologie ou d'éducation, alors que même en histoire et en sciences politiques les recherches ont été et restent toujours très limitées. D'aucuns soutiennent que les recherches et analyses approfondies sur les problèmes de la société hellénique furent exclues de propos délibéré. Les institutions spécialisées dans de telles recherches se font encore attendre. Par ailleurs, la Grèce est celui parmi les pays européens et les pays développés en général qui consacre le plus bas pourcentage de son produit national brut à l'investissement dans le domaine de la recherche: c'est encore un indice que la recherche dans le domaine des sciences sociales ne constitue pas une priorité.
De l'autre côté, il faut signaler l'existence d'une "autre Grèce" en dehors des frontières nationales, constituée par les Grecs de la Diaspora - Apodimoi Ellines -. Les Grecs de la Diaspora sont dispersés à travers le monde. On les trouve plus particulièrement daris les pays industrialisés, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Allemagne de l'Ouest, en Suède, pour ne nommer que quelques pays. La Grèce métropolitaine a jusqu'à maintenant manifesté peu d'intérêt pour la recherche en sciences sociales concernant les millions d'immigrants grecs; il n'existe qu'un petit nombre de raports descriptifs et non systématiques rédigés pour des raisons administratives. Les études existantes sur les immigrants grecs à travers le monde sont le travail exclusif de chercheurs grecs de la Diaspora, d'organismes relevant des immigrants eux-mêmes, ou même, dans quelques cas des chercheurs non-grecs travaillant dans le domaine des relations ethniques en général. Cette tendance de l'étude des différents paramètres ethniques s'est intensifiée durant les vingt dernières années au sein des sociétés d'accueil.
De cette façon, en faisant connaître les contributions positives des spécialistes grecs et non-grecs qui se sont penchés sur de telles questions, la revue ETUDES HELLENIQUES se propose de relever un défi de taille dans le domaine des sciences sociales. Les ETUDES HELLENIQUES inaugurent leur publication en se fixant comme but de devenir un forum académique international de dialogue et d'échange d'idées parmi les universitaires et chercheurs qui s'occupent des HELLINES à travers le monde. En plus, en publiant en français et en anglais les ETUDES HELLENIQUES vont favoriser la coopération internationale des experts des problèmes grecs. Dans nos prochaines livraisons il est possible que nous incluions un nombre limité d'articles en langue grecque.
Nous croyons que les ETUDES HELLENIQUES peuvent combler une lacune au niveau académique, et nous espérons qu'elles sauront répondre aux attentes des chercheurs. Nous sommes persuadés que cette revue sera une contribution positive à l'étude scientifique aussi bien des affaires grecques que des problèmes de notre société en général.

Δημοσίευση

1983-06-03

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EDITEURS, L. (1983). NOTE DE LA RÉDACTION. Études helléniques / Hellenic Studies, 1(1), 5. ανακτήθηκε από https://ejournals.lib.uoc.gr/hellst/article/view/1504