Για την υπεράσπιση του ατομικισμού και του σοσιαλισμού: Ανασυγκροτώντας τις σχετικές αντιλήψεις του Εμίλ Ντυρκέμ με αφορμή την παρέμβασή του στην υπόθεση Ντρέιφους

Περίληψη

AU crépuscule du XIXe siècle, Durkheim, s’opposant à la montée de l’extrême droite, se donne une double mission ; défendre, contre l’étroitesse de la vision nationaliste, la portée universelle du social ; forger une nouvelle notion de l’individualité qui ne gagne son plein sens qu’au sein de ce dernier. Il s’agit, peu ou prou, d’une démarche qui vise à lier le particulier au général ou, autrement dit, l’individu au social. De ce point de vue, la thèse durkheimienne est d’une clarté frappante ; c’est le mouvement historique des sociétés qui fait naitre l’individualité ; et, c’est la floraison de l’individualité qui assure la condition de la vie sociale saine. Ici, la boucle sembletelle bouclée. Durkheim prend pourtant soin de raffiner davantage sa problématique. Loin de se contenter simplement d’affirmer la nécessité des rapports qui doivent lier réciproquement l’individu et le social, il se donne la tâche de penser ces rapports en termes d’équilibre. Du même qu’un excès d’individualisme, un excès équivalent de socialisation, peuvent toujours entrainer de mauvaises conséquences sur la vie des individus ou sur celle de la communauté. En vue d’éviter une telle condition, il considère que la saine organisation du lien social exige le développement libre de l’individualité autant que son intégration dans un système des fonctions règlementées. Une fois que l’individu durkheimien se place entre liberté et réglementation, le défi de la juste attribution des fonctionnes se pose d’ellemême. En d’autres termes, la question sociale telle que Durkheim l’a posée lui amène à penser à l’égalité. Le voit-on, ainsi, relever le gant en lançant une étude systématique de la pensée socialiste. En en dressant un bilan exhaustif des faiblesses et des vertus, il conclut que les doctrines socialistes restent toujours attachées à une vision intéressée, voire idéologique du monde social. Il en prend ainsi ses distances et fraie son propre chemin vers un socialisme plutôt méritocratique que libertaire au coeur duquel une place privilégiée est réservée à la sociologie qui se prétend objective.