De-Europeanizing at the UN? The Impact of the International Economic Crisis on Italian Foreign Policy

Περίληψη

RÉSUMÉ
Parmi les mécanismes identifiés dans la littérature sur l’européanisation de la politique étrangère italienne, l’idée d’appartenance à un groupe joue un rôle important. En secouant l’idée de la solidarité européenne, la crise économique internationale a favorisé un plus grand euroscepticisme en Italie, ce qui suggère que l’européanisation précédemment enregistrée de la politique étrangère italienne pourrait éventuellement également être affectée. L’article examine si et combien la politique étrangère italienne a été dé-européanisée en comparant le comportement italien à l’ONU d’avant et après la crise. Cette arène a l’avantage de permettre une analyse du comportement italien sur les questions les plus importantes de la politique étrangère. L’ONU est aussi l’une des institutions où les tentatives européennes à parler d’une seule voix ont entraîné les Etats membres à modifier leurs méthodes de travail, obtenant la réalisation des résultats remarquables. Après avoir examiné la littérature sur l’européanisation de la politique étrangère italienne, cette étude présente les données de l’Eurobaromètre sur la croissance de l’euroscepticisme en Italie. Elle s’interroge sur la question de savoir si la crise a eu un impact sur l’habitude italienne de s’aligner sur les autres Etats membres de l’UE à l’ONU, tant à l’Assemblée générale (2004-2013) qu’ au Conseil de sécurité (2000-2012). En particulier, cette étude analyse le comportement de vote à l’Assemblée générale et le parrainage de comportement au Conseil de sécurité sur la base d’un ensemble de données, pertinemment construit et mesure les variations de distance de l’Italie par rapport à la majorité de l’UE à l’Assemblée générale aux pays qui ont été le plus impliqués dans la crise ou qui sont particulièrement importants pour la dynamique de l’UE à l’ONU ainsi qu’aux alternatives potentielles. Le document souligne que, bien que la crise économique a conduit à des variations temporaires et a créé un contexte favorable à agir de façon occasionnelle en cavalier seul, pour les Etats membres de l’UE, l’Italie incluse, une comparaison avec la période précrise montre une grande continuité dans l’européanisation de la politique étrangère italienne.